Le vaccin coquelucheux est composé d’antigènes bactériens (absence de risque infectieux). La vaccination en cours de grossesse n'est pas un risque de contamination infectieuse du fœtus vis à vis de la coqueluche. Les données actuelles, nombreuses, publiées dans les revues médicales, chez les femmes enceintes ayant été exposées au vaccin contre la coqueluche sont toutes rassurantes. En France, du fait probablement du contexte de défiance globale vis à vis des vaccinations en général, la vaccination contre la coqueluche n'est pas recommandée (ni interdite) chez la femme en cours de grossesse. Après une vaccination maternelle au dernier trimestre de la grossesse, le passage trans placentaire des anticorps spécifiques de la coqueluche procure des taux d'anticorps protecteurs chez les nouveaux-nés pendant un minimum des deux premiers mois de vie (période critique qui permettrait d'éviter le risque de coqueluche néonatale). En cas de désir de grossesse, il n'y a aucun délai à respecter entre une vaccination contre la coqueluche et le début de grossesse. En cours de grossesse, de nombreux pays, notamment anglo-saxons, recommandent la vaccination au cours du dernier trimestre de grossesse. En France, cette vaccination n'est recommandée que dans le post-partum immédiat. Par contre, aucune restriction de vaccination chez la femme allaitante n'est retenue. La vaccin anti-coquelucheux n'ayant aucun pouvoir infectant, il n'y a donc pas lieu de craindre une infection de l'enfant liée à la vaccination chez sa maman qui allaite. Cette vaccination est donc possible pendant l'allaitement et n'est pas un motif pour modifier le schéma vaccinal de l'enfant allaité. Auteur : xavier acquadro
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Octobre 2018
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